Calgary Health Foundation
Les soins de la santé nous touchent tous ! Nos donateurs savent que les soins de la santé constituent un élément vital de notre communauté et le fondement d’une vie réussie. C’est quelque chose qui aura un impact sur notre famille, nos amis, nos voisins et même un jour, nous-mêmes. Le Calgary Health Foundation recueille des fonds pour des initiatives en matière de santé et de bien-être afin que tous, jeunes et moins jeunes, puissent jouir de la meilleure qualité de vie possible ! Depuis plus de 20 ans, nous recueillons des fonds pour la technologie de pointe, des programmes innovants, la recherche et l’éducation en matière de santé. Ensemble grâce à la générosité de nos donateurs, commanditaires et bénévoles, nous avons recueilli plus de 420 millions de dollars.
Clinique de santé mentale pour femmes
À travers les Course pour les Femmes, nous recueillons des fonds pour la clinique de santé mentale pour femmes du centre médical Foothills. Cette clinique fournit un service indispensable aux femmes ayant des problèmes de santé mentale qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui ont une condition post-partum dans l’année suivant l’accouchement. Près d’une femme sur cinq aura des problèmes de santé mentale, tels qu’une dépression majeure ou des problèmes d’anxiété, au cours de cette phase de la reproduction.
L’histoire de Lissette
Lors de sa première visite avec la Dre Lisa Gagnon, de la Clinique de santé mentale pour femmes, elle s’est sentie extrêmement défaite et lui a dit : « Je ne pense pas que vous puissiez me soigner, je suis brisée à l’intérieur. »
Lissette, qui a été infirmière en obstétrique pendant 10 ans, est l’une des personnes dont la vie a changé à jamais grâce à la clinique de santé mentale pour femmes. Elle explique qu’avant de connaître une dépression post-partum, « J’étais le pôle à la maison, le centre de notre famille, j’étais la référence, la réparatrice. Au travail, j’étais la championne, l’infirmière responsable et je savais bien que je ne me considérais pas comme possiblement à risque. » Mais tout cela a changé lorsque sa fille Stella est mort-née à la naissance. Peu de temps après, lorsque Lissette a eu besoin de points de suture à la suite d’incidents d’automutilation, elle a compris que le chagrin qu’elle éprouvait était bien plus important qu’elle croyait et qu’elle ne pouvait le supporter toute seule.
Lorsque la Dre Gagnon lui a promis qu’elle redeviendrait elle-même, Lissette n’a pas pu se résoudre à la croire. La dépression postnatale de Lisette s’est manifestée par le fait qu’elle n’a pu quitter la maison pendant un an. Ayant perdu toute confiance en ses capacités de décision, Lisette n’a pas été en mesure d’exécuter des tâches aussi simples que de se rendre à l’épicerie pour se procurer du lait. « Pendant les codes d’urgence au travail, j’étais cool comme un concombre. C’est pourquoi le fait de m’arrêter dans un stationnement et de pleurer parce que je ne pouvais pas garer ma voiture et que je devais rentrer chez moi, ce n’était pas moi. » Elle perdait également patience avec sa fille d’une manière qu’elle n’avait jamais faite auparavant.
L’aide fournie par le Dr Gagnon et la clinique comprenait l’élaboration d’un programme sécuritaire, la réglementation des médicaments, d’orienter Lissette vers d’autres professionnels et travailler avec sa famille et son époux pour les aider à comprendre et comment soutenir Lissette pendant cette période. La gestion de la dépression post-partum est devenue de plus en plus importante lorsque Lissette est tombée enceinte à nouveau et a dû gérer les sentiments et la peur qui accompagnaient cette expérience.
C’est huit mois après la naissance de sa fille Isabelle que Lissette a commencé à sentir qu’elle redevenait elle-même. Grâce à l’aide qu’elle a reçue, elle a pu retourner travailler dans une unité médicale. Bien qu’à bien des égards, Lissette a eu l’impression que sa vie a été suspendue pendant trois ans et demi, cette expérience lui a apporté une connaissance inestimable de la maladie et elle espère que son histoire pourra aussi en aider d’autres. « En subissant une telle épreuve, j’ai réalisé que cela pouvait arriver à n’importe qui. J’étais une personne heureuse, bien ajustée. J’avais surmonté beaucoup de choses dans la vie et j’avais eu du succès dans ma carrière, j’avais une belle maison. Nous pouvons avoir tout cela, mais nous pouvons développer quand même une dépression post-partum. Quand je suis retournée au travail après mon congé de maternité, j’avais très peur. Le Dr Gagnon m’a dit que la personne que je suis n’a pas changé. Les événements qui se sont produits ont changé votre façon de faire face aux situations, mais ils ne vous ont pas changé. »